dimanche 19 août 2012

INGRANDES ET LE FRESNE SUR LOIRE

Le pont d'Ingrandes-sur-Loire.
Plage aménagée en été sur la rive opposée au village d'Ingrandes.
Le Pont d'Ingrandes-sur-Loire en été.

 La Loire est capricieuse, fougueuse en hiver, nonchalante en été.
Les clochers d'Ingrandes et du Fresnes-sur-Loire.

Si dans mes premières années (fin des années 40 et jusqu'au milieu des années 50), nos parents ne m' emmenaient pas en vacances car ce n'était pas encore rentré "dans les mœurs" - il faut bien dire que les vacances en famille étaient réservées à une classe privilégiée - aussi, dès les années 1952/53, nous, les enfants, allions "colons" dans une "colo" très stricte voir la mer et, toute la famille, en attendant de voir la mer rendaient visite, de temps en temps, à mes tantes, sœurs de ma mère qui habitaient dans la région de Varades, près d'Ancenis. Je n'avais que trois ou quatre ans mais j'ai encore plein de flashs de ces moments-là. Nous allions le plus souvent voir ma tante Germaine qui avait une ferme près du bois d'Ardennes à la Chapelle-Saint-Sauveur, dans la Loire Inférieure, à la limite du département du Maine-et-Loire.



Le pont d'Ingrandes-sur-Loire après sa rénovation en 1922.

 C'était une aventure car nous prenions le train à la Gare Saint-Laud d'Angers, laquelle n'avait pas le même visage qu'aujourd'hui car les bâtiments de la gare avaient été bombardés en 1944. C'était un train qui faisait omnibus jusqu'à la gare d'Ingrandes-sur-Loire : il était plein de voyageurs et de victuailles. On s'installait sur les banquettes non sans avoir monté les bagages dans les filets et là on observait tout le paysage ligérien qui défilait à travers les volutes de fumée de la locomotive à vapeur et on arrivait à Ingrandes-sur-Loire dans un grincement de roues. Déjà, en sortant de la gare, on entendait le claquement de fouet de mon oncle qui arrivait tout aussi bruyamment en carriole. Mes parents s'asseyaient auprès de mon oncle qui conduisait l'attelage ; nous, les enfants de chaque côté de la carriole à l'arrière et "En voiture, Simone !". Nous prenions ainsi la direction de la ferme des Brosses en traversant le carrefour de la Riottière qui était beaucoup moins passager que de nos jours.



Le pont d'Ingrandes-sur-Loire avant sa rénovation en 1922.
Le château de la Fresnaye sur les bords de Loire au Fresne-sur-Loire

1 commentaire:

  1. Dites en plus, on a tellement envie de connaître l'Ingrandes la douce d'antan. Merci en tout cas.

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